Répartition de la production d’électricité en france, quelles sources dominent ?

La France se distingue par un mix électrique unique en Europe, caractérisé par une forte prédominance du nucléaire. Cette spécificité, fruit de choix stratégiques historiques, façonne aujourd'hui le paysage énergétique du pays. Cependant, face aux enjeux climatiques et aux évolutions technologiques, le secteur électrique français connaît une transformation progressive. Entre maintien d'un parc nucléaire vieillissant et développement accéléré des énergies renouvelables, le mix électrique français est en pleine mutation. Quelles sont les sources qui dominent actuellement la production d'électricité en France et comment ce paysage énergétique est-il appelé à évoluer dans les années à venir ?

Panorama actuel de la production électrique française

Le mix électrique français se caractérise par une part prépondérante du nucléaire, qui représente environ 70% de la production totale d'électricité. Cette dominance s'explique par les choix politiques des années 1970, visant à assurer l'indépendance énergétique du pays suite aux chocs pétroliers. L'hydroélectricité, deuxième source d'électricité, contribue à hauteur de 11% à la production nationale, bénéficiant d'un parc de barrages bien développé.

Les énergies renouvelables intermittentes, principalement l'éolien et le solaire photovoltaïque, ont connu une croissance significative ces dernières années. Elles représentent désormais près de 10% de la production électrique, avec une part croissante chaque année. Le reste de la production est assuré par les centrales thermiques à combustibles fossiles (gaz, charbon, fioul), qui jouent un rôle d'appoint lors des pics de consommation ou en cas de faible disponibilité des autres sources.

Cette répartition confère à la France l'un des mix électriques les moins carbonés d'Europe. Cependant, elle pose également des défis en termes de flexibilité du réseau et de gestion de l'intermittence des énergies renouvelables. La transition énergétique en cours vise à diversifier davantage les sources de production tout en maintenant un faible niveau d'émissions de CO2.

Énergie nucléaire : pilier de l'électricité française

L'énergie nucléaire occupe une place centrale dans la production d'électricité en France. Avec 56 réacteurs répartis sur 18 sites, le parc nucléaire français est le deuxième plus important au monde après celui des États-Unis. Cette filière assure une production stable et pilotable, contribuant à la sécurité d'approvisionnement électrique du pays.

Parc nucléaire français : capacité et répartition géographique

Le parc nucléaire français dispose d'une capacité installée d'environ 61,4 GW. Les centrales sont réparties sur l'ensemble du territoire, avec une concentration plus importante dans les vallées du Rhône et de la Loire. Cette distribution géographique permet d'alimenter les différentes régions du pays tout en limitant les pertes liées au transport de l'électricité sur de longues distances.

La majorité des réacteurs en service appartiennent à la filière des réacteurs à eau pressurisée (REP), répartis en trois paliers de puissance : 900 MW, 1300 MW et 1450 MW. Le nouveau réacteur EPR de Flamanville, d'une puissance de 1650 MW, vient compléter ce parc avec une technologie de troisième génération.

Fonctionnement des réacteurs à eau pressurisée (REP)

Les réacteurs à eau pressurisée (REP) utilisent l'eau comme modérateur et caloporteur. Le principe de fonctionnement repose sur trois circuits distincts :

  • Le circuit primaire, contenant l'eau sous pression qui circule dans le cœur du réacteur pour extraire la chaleur produite par les réactions de fission
  • Le circuit secondaire, où l'eau est transformée en vapeur pour entraîner une turbine couplée à un alternateur
  • Le circuit de refroidissement, qui condense la vapeur du circuit secondaire grâce à l'eau d'une source froide (fleuve, mer ou tour aéroréfrigérante)

Ce système permet de produire de l'électricité de manière continue, avec une capacité de modulation de la puissance pour s'adapter aux variations de la demande. La technologie REP offre également un haut niveau de sûreté grâce à la séparation des circuits et aux multiples barrières de confinement.

Cycle du combustible et gestion des déchets radioactifs

Le cycle du combustible nucléaire en France est caractérisé par une approche de recyclage partiel du combustible usé. Après son utilisation dans les réacteurs, le combustible est retraité pour en extraire l'uranium et le plutonium réutilisables. Cette stratégie permet de réduire le volume des déchets ultimes et d'optimiser l'utilisation des ressources en uranium.

La gestion des déchets radioactifs s'articule autour de plusieurs filières, en fonction de leur niveau de radioactivité et de leur durée de vie :

  • Les déchets de très faible activité (TFA) et de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) sont stockés en surface
  • Les déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL) et de haute activité (HA) font l'objet d'un projet de stockage géologique profond, Cigéo, en cours de développement

La question de la gestion à long terme des déchets les plus radioactifs reste un enjeu majeur pour la filière nucléaire, tant sur le plan technique que sociétal.

Enjeux de sûreté et prolongation de la durée de vie des centrales

La sûreté nucléaire est une priorité absolue pour l'exploitation du parc français. Les centrales sont soumises à des contrôles rigoureux et des visites décennales approfondies. L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) joue un rôle crucial dans l'évaluation et le contrôle de la sûreté des installations.

Face au vieillissement du parc, la question de la prolongation de la durée d'exploitation des réacteurs au-delà de 40 ans est au cœur des débats. Cette prolongation, si elle est autorisée par l'ASN, nécessite d'importants travaux de modernisation et de renforcement de la sûreté, dans le cadre du Grand Carénage . Ces investissements visent à maintenir un socle de production nucléaire stable tout en préparant la transition vers un mix électrique plus diversifié.

Énergies renouvelables : diversification du mix électrique

Les énergies renouvelables connaissent un développement rapide en France, contribuant à la diversification du mix électrique. Cette croissance s'inscrit dans le cadre des objectifs nationaux et européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie.

Hydroélectricité : barrages et stations de transfert d'énergie par pompage

L'hydroélectricité est la deuxième source de production d'électricité en France, avec une capacité installée d'environ 25,7 GW. Le parc hydroélectrique français se compose de différents types d'installations :

  • Les grands barrages de haute chute, principalement situés dans les massifs montagneux
  • Les centrales au fil de l'eau, qui exploitent le débit des rivières
  • Les stations de transfert d'énergie par pompage (STEP), qui jouent un rôle crucial dans l'équilibrage du réseau

Les STEP, en particulier, constituent un atout majeur pour la flexibilité du système électrique. Elles permettent de stocker l'énergie sous forme d'eau pompée dans un réservoir supérieur lors des périodes de faible consommation, pour la restituer en période de forte demande. Cette technologie s'avère particulièrement complémentaire des énergies renouvelables intermittentes.

Éolien terrestre et offshore : potentiel et contraintes

L'éolien connaît une croissance soutenue en France, avec une capacité installée qui atteint 22,45 GW fin 2023, dont la quasi-totalité en terrestre. Le développement de l'éolien offshore est plus récent, avec les premiers parcs en mer mis en service en 2023. Le potentiel de l'éolien en mer est considérable, notamment grâce aux vastes façades maritimes françaises.

Cependant, le déploiement de l'éolien fait face à plusieurs défis :

  • L'acceptabilité sociale, avec des oppositions locales liées à l'impact paysager et environnemental
  • L'intégration au réseau électrique, nécessitant des investissements en infrastructures de transport
  • La gestion de l'intermittence, qui requiert des solutions de flexibilité et de stockage

Malgré ces contraintes, l'éolien est appelé à jouer un rôle croissant dans le mix électrique français, avec des objectifs ambitieux fixés par la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE).

Solaire photovoltaïque : installations résidentielles et centrales au sol

Le solaire photovoltaïque connaît une croissance exponentielle en France, avec une capacité installée qui atteint 18,57 GW fin 2023. Cette filière se développe sous deux formes principales :

  • Les installations résidentielles et sur bâtiments, qui favorisent l'autoconsommation
  • Les centrales au sol de grande envergure, qui alimentent directement le réseau

La baisse continue des coûts des panneaux solaires et l'amélioration de leur rendement rendent cette technologie de plus en plus compétitive. Le solaire présente l'avantage de produire pendant les périodes de forte consommation estivale, notamment pour la climatisation. Cependant, son caractère intermittent nécessite des solutions de stockage et de gestion intelligente du réseau pour optimiser son intégration.

Biomasse et méthanisation : valorisation des déchets organiques

La biomasse et la méthanisation contribuent de manière croissante à la production d'électricité renouvelable en France. Ces filières présentent l'avantage de valoriser des déchets organiques tout en produisant une énergie pilotable, contrairement à l'éolien et au solaire.

La biomasse solide est principalement utilisée dans des centrales de cogénération, produisant à la fois de l'électricité et de la chaleur. La méthanisation, quant à elle, permet de produire du biogaz à partir de déchets agricoles, industriels ou ménagers. Ce biogaz peut être utilisé directement pour produire de l'électricité ou être injecté dans le réseau de gaz naturel après épuration.

Ces technologies contribuent à la décarbonation du mix électrique tout en s'inscrivant dans une logique d'économie circulaire. Leur développement est encouragé par des mécanismes de soutien spécifiques, comme les tarifs d'achat garantis pour l'électricité produite.

Énergies fossiles : rôle décroissant mais encore présent

Bien que la part des énergies fossiles dans la production d'électricité française soit en diminution constante, elles conservent un rôle important pour la sécurité d'approvisionnement et la flexibilité du système électrique. Leur utilisation est cependant de plus en plus remise en question dans le contexte de la transition énergétique et des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Centrales thermiques à charbon : fermetures programmées

Les centrales à charbon, autrefois piliers de la production électrique, sont aujourd'hui en voie de disparition en France. Le gouvernement a annoncé la fermeture de toutes les centrales à charbon d'ici 2022, à l'exception de celle de Cordemais qui pourrait être convertie à la biomasse. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, le charbon étant le combustible fossile le plus émetteur de CO2.

La fermeture des centrales à charbon pose cependant des défis en termes de sécurité d'approvisionnement, notamment dans certaines régions comme la Bretagne où elles jouaient un rôle important pour la stabilité du réseau. Des solutions alternatives, telles que le renforcement des interconnexions et le développement du stockage, sont mises en œuvre pour compenser cette perte de capacité pilotable.

Centrales à gaz : flexibilité et appoint

Les centrales à gaz, principalement de type cycle combiné (CCG), jouent un rôle croissant dans le mix électrique français. Elles présentent l'avantage d'être plus flexibles que les centrales nucléaires et moins émettrices de CO2 que les centrales à charbon. Leur capacité à démarrer rapidement en fait des outils précieux pour gérer les pointes de consommation et compenser l'intermittence des énergies renouvelables.

Cependant, l'utilisation du gaz naturel reste controversée dans le cadre des objectifs de décarbonation. Des pistes sont explorées pour réduire l'empreinte carbone de ces centrales, comme l'utilisation de biogaz ou l'intégration de technologies de capture et stockage du CO2. À plus long terme, la conversion de certaines centrales à gaz à l'hydrogène est également envisagée.

Cogénération : production combinée chaleur-électricité

La cogénération, qui permet de produire simultanément de l'électricité et de la chaleur, représente une solution intéressante pour optimiser l'utilisation des ressources énergétiques. Cette technologie est principalement utilisée dans l'industrie et les réseaux de chaleur urbains. Elle peut fonctionner à partir de différentes sources d'énergie : gaz naturel, biomasse, ou même déchets.

La cogénération contribue à améliorer l'efficacité énergétique globale du système, en valorisant la chaleur qui serait autrement

perdue. En outre, elle permet de réduire les pertes liées au transport de l'électricité en produisant localement.

Malgré ces avantages, la part de la cogénération dans le mix électrique français reste limitée. Son développement est freiné par la concurrence des autres modes de production d'électricité et de chaleur, ainsi que par la complexité de sa mise en œuvre, qui nécessite une adéquation entre les besoins en chaleur et en électricité.

Gestion du réseau et équilibrage de la production

La gestion du réseau électrique français est un défi complexe, qui nécessite une coordination précise entre la production et la consommation à chaque instant. Cette tâche est d'autant plus cruciale que la part des énergies renouvelables intermittentes augmente dans le mix électrique.

RTE et le dispatching national de l'électricité

Réseau de Transport d'Électricité (RTE) est l'opérateur chargé de la gestion du réseau de transport à haute et très haute tension en France. Sa mission principale est d'assurer l'équilibre entre l'offre et la demande d'électricité en temps réel, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Le dispatching national, situé à Saint-Denis près de Paris, est le centre névralgique de cette gestion. Il surveille en permanence l'état du réseau et coordonne les actions nécessaires pour maintenir sa stabilité. Cela inclut :

  • L'ajustement de la production des centrales électriques
  • La gestion des flux d'électricité sur les lignes de transport
  • L'activation de mécanismes de flexibilité, comme l'effacement de consommation

RTE utilise des outils de prévision sophistiqués pour anticiper les variations de la consommation et de la production, notamment celle des énergies renouvelables intermittentes. Ces prévisions permettent d'optimiser l'utilisation des différentes sources de production et de garantir la sécurité d'approvisionnement.

Interconnexions européennes et échanges transfrontaliers

Le réseau électrique français est fortement interconnecté avec ceux des pays voisins, ce qui permet des échanges d'électricité importants. Ces interconnexions jouent un rôle crucial dans la sécurité d'approvisionnement et l'optimisation économique du système électrique européen.

La France est généralement exportatrice nette d'électricité, grâce à sa production nucléaire excédentaire. Cependant, les flux peuvent s'inverser en fonction des conditions météorologiques et de la disponibilité des différentes sources de production. Les échanges transfrontaliers permettent notamment :

  • D'équilibrer les variations saisonnières de la production hydroélectrique
  • De compenser l'intermittence des énergies renouvelables à l'échelle européenne
  • D'optimiser l'utilisation des capacités de production les plus compétitives

Le renforcement des interconnexions est un axe majeur de développement pour RTE, dans le cadre de la construction d'un marché européen intégré de l'électricité.

Smart grids et gestion de la demande

Les réseaux électriques intelligents, ou smart grids, représentent une évolution majeure dans la gestion du système électrique. Ils permettent une communication bidirectionnelle entre les producteurs, les consommateurs et les gestionnaires de réseau, ouvrant la voie à une gestion plus fine et réactive de l'équilibre offre-demande.

Parmi les applications des smart grids, on peut citer :

  • Le pilotage dynamique de la consommation, notamment via les compteurs communicants comme Linky
  • L'intégration optimisée des productions décentralisées, comme le photovoltaïque résidentiel
  • Le développement de l'autoconsommation collective à l'échelle d'un quartier ou d'une zone d'activité

La gestion de la demande, ou demand response, est un aspect crucial des smart grids. Elle consiste à moduler la consommation électrique en fonction des contraintes du réseau, par exemple en décalant certains usages aux heures creuses ou en réduisant temporairement la consommation lors des pics de demande. Cette approche permet de limiter le recours aux centrales de pointe, souvent plus coûteuses et polluantes.

Perspectives d'évolution du mix électrique français

Le mix électrique français est appelé à connaître des évolutions significatives dans les prochaines décennies, sous l'effet conjugué des politiques de transition énergétique, des avancées technologiques et des contraintes économiques.

Objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE)

La Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE) fixe les orientations et priorités d'action des pouvoirs publics pour la gestion de l'ensemble des formes d'énergie. Pour le secteur électrique, les principaux objectifs de la PPE actuelle sont :

  • Réduire la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité à l'horizon 2035
  • Fermer l'ensemble des centrales à charbon d'ici 2022
  • Doubler la capacité installée des énergies renouvelables électriques en 2028 par rapport à 2017

Ces objectifs impliquent une transformation profonde du parc de production électrique, avec notamment un développement massif de l'éolien terrestre et offshore, ainsi que du solaire photovoltaïque. La PPE prévoit également une augmentation de la flexibilité du système électrique pour intégrer cette part croissante d'énergies renouvelables intermittentes.

Développement des énergies marines : éolien flottant et hydrolien

Les énergies marines représentent un potentiel important pour la diversification du mix électrique français, compte tenu de l'étendue des façades maritimes du pays. Parmi les technologies les plus prometteuses, on peut citer :

L'éolien offshore flottant, qui permet d'installer des éoliennes dans des zones maritimes plus profondes que l'éolien posé. Cette technologie ouvre de nouvelles perspectives, notamment en Méditerranée et dans l'Atlantique. Les premiers parcs pilotes sont en cours de développement, avec des objectifs ambitieux de déploiement commercial dans les prochaines années.

L'hydrolien, qui exploite l'énergie des courants marins, présente l'avantage d'une production plus prévisible que l'éolien ou le solaire. Des projets pilotes sont en cours dans des zones à fort potentiel comme le Raz Blanchard en Normandie. Cependant, cette technologie doit encore faire ses preuves en termes de fiabilité et de coûts avant un déploiement à grande échelle.

Stockage de l'électricité : technologies émergentes

Le développement du stockage de l'électricité est un enjeu crucial pour l'intégration massive des énergies renouvelables intermittentes. Plusieurs technologies sont en développement ou en phase de déploiement :

  • Les batteries stationnaires de grande capacité, qui permettent de stocker l'électricité excédentaire et de la restituer lors des pics de demande
  • Le stockage par air comprimé (CAES), qui utilise l'électricité excédentaire pour comprimer de l'air dans des cavités souterraines
  • Le stockage thermique, qui convertit l'électricité en chaleur ou en froid pour une utilisation ultérieure

Ces technologies de stockage, combinées à une gestion intelligente du réseau, permettront d'optimiser l'utilisation des énergies renouvelables et de réduire le recours aux centrales thermiques de pointe.

Hydrogène vert : vecteur énergétique du futur

L'hydrogène produit par électrolyse à partir d'électricité renouvelable, dit "hydrogène vert", est considéré comme un vecteur énergétique prometteur pour la décarbonation du mix électrique. Il présente plusieurs avantages :

  • La possibilité de stocker de grandes quantités d'énergie sur de longues périodes
  • Une utilisation polyvalente, dans l'industrie, les transports ou la production d'électricité
  • Un moyen de valoriser les surplus de production des énergies renouvelables intermittentes

Le développement de l'hydrogène vert s'inscrit dans une stratégie nationale ambitieuse, avec des objectifs de production et d'utilisation à grande échelle d'ici 2030. Des projets pilotes sont en cours pour tester la production d'hydrogène à partir d'électricité éolienne ou solaire, ainsi que son utilisation dans des piles à combustible pour la production d'électricité de pointe.

L'intégration de l'hydrogène dans le mix énergétique français pourrait ainsi contribuer à la flexibilité du système électrique tout en favorisant la décarbonation d'autres secteurs comme l'industrie et les transports lourds.

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